Le grand bluff chinois. Comment Pékin nous vend sa « révolution » capitaliste

Critique de le 13 septembre 2020

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (Pas encore d'évaluation)
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Essais Histoire

Contrairement à ce que de nombreux : médias, journalistes, politiciens Français…, voudraient encore nous faire croire de nos jours : NON ! La Chine n’est pas devenue une adepte de : l’économie capitaliste mondialisée, du concours au taux de croissance le plus élevé, une recordwoman du Produit Intérieur Brut (P.I.B.)…, pour délaisser l’idéologie Communiste de la « dictature du prolétariat ».
De même que le « miracle » qui consisterait à ce que les dirigeants du Parti Communiste Chinois (P.C.C.) décident d’abandonner ce régime Totalitaire, pour rentrer dans un monde Démocratique, n’a pas eu lieu et n’est pas prêt de se réaliser.Depuis le début des années 1980, et surtout depuis le commencement de ce 21ème siècle, les dirigeants Communistes du Politburo et du Comité Central de l’Etat-Parti Communiste Chinois, sont confrontés à l’obligation de rentrer dans le « jeu » économique mondial.
Etant donné qu’ils ne veulent pas prendre le risque de se voir destituer, comme l’a été Mikhaïl Gorbatchev en U.R.S.S. par Boris Eltsine suite, entre autres : à la mise en place de sa Perestroïka, à la chute de l’U.R.S.S. en 1991, etc. ; les dirigeants Communistes Chinois préfèrent prendre les devants, en anticipant cette incontournable adaptation à l’économie de marché.En effet, depuis l’époque des tyranniques : Mao Zedong et Deng Xiaoping, la structure du régime n’a absolument pas changée, il s’agit de ce classique pouvoir Etat-Parti Communiste unique qui dirige et contrôle TOUT, dans le pays.
Il n’existe donc toujours pas de société CIVILE, et encore moins de DEMOCRATIE en Chine.

Une grande partie de la production dans le pays est inexorablement fondée sur l’exploitation d’une main-d’oeuvre pléthorique à très bas coût.
Contrairement à ce que prône l’aberrante idéologie Marxiste-Léniniste de la « lutte des classes » et de la « dictature du prolétariat » censée émanciper la classe ouvrière, cette dernière est laissée-pour-compte et est exsangue, comme dans tous les pays Totalitaires Communistes.
En ce début de 21ème siècle, une immense partie de la population souffre encore d’une grande pauvreté. Thierry Wolton nous l’explique, pages 113 et 114 :

« Dans l’esprit des dirigeants, il n’a jamais été question d’améliorer l’ordinaire du reste de la population. La paupérisation du peuple chinois n’est pas due à la conversion de la Chine communiste au capitalisme sauvage, mais à la persistance du régime communiste dans un environnement capitaliste. La responsabilité de la mondialisation libérale est d’avoir apporté de l’argent aux rouages d’un système qui n’a eu de cesse de vivre (bien) sur le dos du plus grand nombre, d’enrichir un peu plus une élite au détriment du peuple. L’ouverture de la Chine au marché n’est pas responsable du gouffre social, tout au plus a-t-elle aidé à creuser un peu plus vide abyssal qui sépare depuis plus d’un demi-siècle les plus riches des plus pauvres. »

L’auteur dresse également un dramatique état de la répartition de la richesse, dans cette gigantesque population qui compte environ 1 milliard 300 millions de Chinois, pages 117 et 118 :

« La Chine, ce sont 10 millions de mendiants, 11 millions de sous-alimentés, 150 à 200 millions de SDF, un taux de chômage variant de 12 à 30 % selon les sources, et 28 % de la population active considérés comme les laissés-pour-compte de la croissance. Ces données sont toutefois trop abstraites pour comprendre le drame de l’autre Chine, celle d’en bas. Si l’industrialisation et le progrès ont toujours fait des dégâts humains dans tous les pays du monde, ils prennent en République populaire une dimension plus tragique qu’ailleurs à cause de l’arbitraire qui y règne. »

Ensuite, Thierry Wolton résume le dogme « Marxisto-Maoïste » REEL, pages 122 et 123 :

« Le prolétaire chinois est plus qu’ailleurs un damné de la terre, pour reprendre la terminologie marxiste. Le régime maoïste l’avait habitué au « bol de riz en fer », à avoir sa subsistance assurée par l’entreprise d’Etat pour laquelle il travaillait, quoi qu’il arrive. En échange de ce minimum vital, il était fort mal rémunéré , ce qui ne l’incitait pas à se tuer à la tâche. « L’Etat fait semblant de nous payer, nous faisons semblant de travailler », était la règle de conduite de tous les travailleurs du monde communiste, en République populaire aussi. »

Mais de nos jours il existe malheureusement des sujets encore plus tragiques que la situation économique de la Chine.
Car ce qui est immuable dans un régime Totalitaire Communiste en général et en l’occurrence dans le cas de la Chine, c’est : l’absence TOTALE de Démocratie.
Il est impossible de tous les citer, mais en voici quelques exemples dramatiquement flagrants :
– La corruption généralisée ;
– La surveillance constante de la population par la police politique ;
– L’absence de liberté d’expression ;
– L’impossibilité pour un Chinois de se déplacer librement à l’intérieur même de la Chine ;
– Aucune liberté syndicale dans les entreprises ;
– Aucune liberté de la presse ;
– Le « bridage » du réseau Internet ;
– Le travail forcé, encore aujourd’hui, pour participer à la croissance du pays : dans plus de 1 000 CAMPS de concentration du Laogaï ou Goulag Chinois (Confer les précieux témoignages de Harry Wu Laogai. Le goulag chinois et de Jean Pasqualini Prisonnier de Mao; Sept ans dans un camp de travail en Chine ;
– Des arrestations et emprisonnements arbitraires ;
– Des milliers d’exécutions chaque année, parfois en public ;
– Des ignobles trafics d’organes à grande échelle : les condamnés sont exécutés en fonction de la « demande » de tels ou tels organes ;
– La répression totale contre le peuple Tibétain : 1 000 000 d’innocents exécutés, des prisonniers politiques torturés, 6 000 temples détruits…
– Etc.

Curieusement, lorsque les responsables Communistes se trouvent acculés au pied du mur à force de réprimer leur propre population, que celle-ci est exsangue et miséreuse, ces dirigeants Totalitaires se voient contraints de changer provisoirement d’orientation politique.
Alors, ils refont appel, partiellement et pour quelque temps seulement, à ce bon vieux système Capitaliste, qui même s’il n’est pas parfait, fonctionne pas si mal que cela. Ce qu’ont déjà fait en leur temps, leurs « camarades » Soviétiques : Lénine en 1921 avec sa fumeuse Nouvelle Économie Politique (N.E.P.) et Gorbatchev à la fin des années 1980 avec sa Perestroïka.
Mais il s’agit à chaque fois d’une situation schizophrénique intenable, puisque par définition, il existe un antagonisme total entre : l’aberrante idéologie Marxiste-Léniniste (lutte des classes, dictature du prolétariat, planification de l’économie par l’Etat, etc.) et l’ouverture, même partielle, à l’économie de marché…

En revanche : la Démocratie, les Droits de l’Homme, et plus simplement le respect pour la VIE HUMAINE, ces principes fondamentaux sont complètement inconnus de l’ »univers » Totalitaire Communiste. Il est vrai que pour les Bolcheviques (Communistes) le « paradis terrestre » : c’est toujours pour demain, dans un « avenir radieux ». Mais quand exactement… jamais !

Confer également d’autres ouvrages aussi passionnants sur le même thème, de :
– Jean Pasqualini Prisonnier de Mao; Sept ans dans un camp de travail en Chine ;
– Harry Wu Laogai. Le goulag chinois ;
– Nien Cheng Vie et mort à Shanghai ;
– Jean-Luc Domenach La Chine m’inquiète ;
– Thierry Wolton Le KGB au pouvoir : Le système Poutine ;
– Thierry Wolton Quatrième guerre mondiale.

Détails sur Le grand bluff chinois. Comment Pékin nous vend sa « révolution » capitaliste

Auteur : Thierry Wolton

Editeur : Robert Laffont

Nombre de pages : 198

Isbn : 978-2221107843

Le grand bluff chinois. Comment Pékin nous vend sa « révolution » capitaliste

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