Trente et un délices nippons

Critique de le 21 juillet 2011

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (8 votes, moyenne: 4,50 / 5)
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Poésie

Heureuse découverte que ce livre de poèmes japonais au titre long, comme un adieu qui n’en finit pas : « Quant à Saint-Germain-des-Prés, trente et un tanka sur la main d’après ».

Comme le titre ne l’indique pas, c’est une flânerie dans un quartier parisien dans le 6,5, entre le 6e et 7e. La nuit, il y a la vie, le jour, le rêve. Partout, l’auteur, Nicolas Grenier ou son double poétique, se promène, dans les temps présent et médiéval. 

La lectrice reconnaît une rue, une boutique, une boîte aux lettres. Un clin d’oeil à un célèbre café, à un supermarché, à une passante.

Dans ce quartier, chacun a ses souvenirs, malheur et bonheur. Des histoires communes, peut-être à l’image du poète.

Ce livre a l’art de séduire, et laisse un goût de sucré dans la bouche, comme une envie de lire et relire chaque petit mot dans le poème japonais, appelé tanka. Une façon également de défendre la cause d’un petit éditeur québecois qui monte : les Editions du Tanka Francophone.

Lecture de l’été, certes, a fortiori délice des quatre saisons.

Trente et un délices nippons

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Un commentaire pour “Trente et un délices nippons”

  1. avatar bruno chauvierre dit :

    Belle retranscription de la vie du quartier, dans le respect de la dimension traditionnle de ces poèmes japonais.

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