Le voyage du mauvais larron (Georges Arnaud)

Critique de le 27 octobre 2013

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (8 votes, moyenne: 3,63 / 5)
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Littérature

le voyage du mauvais larronA Paris, juste après guerre, le jeune André Plessis quitte Elisabeth, la femme qu’il aime, en lui promettant d’être de retour dans deux ans, le temps pour lui d’aller bourlinguer en Amérique du Sud. Après une traversée en bateau, il exercera tous les métiers, chercheur d’or dans le Mato Grossa, chauffeur de taxi à Caracas puis chauffeur routier plus ou moins trafiquant sur l’altiplano. Il traînera ses guêtres aux quatre coins du continent, de Valparaiso à Guayaquil en passant par Maracaïbo et mille autres lieues. Mais le retour comme passager clandestin sur le vieux croiseur Relampago sera moins reluisant…
« Le voyage du mauvais larron » n’est pas vraiment un récit de voyages (quoi qu’il semble évident que le pauvre André Plessis ne soit qu’un avatar sans doute mythifié d’Arnaud lui-même), ni une histoire de mauvais garçon, ni un roman noir ou policier, mais un peu de tout cela à la fois. L’auteur nous inflige de longues et parfois ennuyeuses descriptions des paysages grandioses qu’il traverse à bord de son camion. Par petites touches, il nous fait partager ses impressions, un peu au fil de la plume, passant du coq à l’âne, sans suivre une intrigue précise et revenant sans arrêt au huis clos de la condition du passager clandestin. Se voulant être une sorte de Cendras français, Georges Arnaud en profite également pour nous présenter une galerie de portraits d’aventuriers, de filles de joie et de mauvais garçons qui laissent un peu indifférents tellement ils semblent convenus. Le résultat donne une lecture laborieuse et sans grand plaisir. Le lecteur a l’impression d’un texte, d’un style (parfois Arnaud se laisse aller à des envolées céliniennes aussi peu convaincantes que les « exploits » racontés) et d’un genre qui ont tous très mal vieilli. Les lecteurs d’aujourd’hui étant sans doute moins naïfs que ceux d’hier…

3/5

Le voyage du mauvais larron (Georges Arnaud)

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