L’âme de la France, tome 1 : une histoire de la Nation des origines à 1799

Critique de le 13 septembre 2020

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (Pas encore d'évaluation)
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Histoire

A travers cette rapide mais flamboyante épopée, le talentueux Max Gallo nous conte avec passion (comme toujours), l’Histoire de notre beau pays. Cette « âme de la France » s’est fortifiée siècle après siècle à travers le découpage de notre territoire et forgée par le Peuple de France.

Je me propose de présenter, ici, quelques dates et faits historiques marquants (parmi tant d’autres) qui ont contribué, comme le dit si bien Max Gallo, d’imprégner l’ »âme de la France ».

– Max Gallo part de l’homme de Neandertal puis de l’homme de Cro-Magnon (- 35 000 ans).

– Viennent ensuite, nos ancêtres les Celtes-Gaulois-Grecs-Romains-Germains (620 avant J-C.).

Puis, Clovis (+500) le premier Roi Catholique de la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France.

– Le 17 octobre 732, Charles Martel repousse la tentative de conquête et d’Islamisation de la France, par les Arabes et les Berbères musulmans dans le cadre de la guerre sainte, sur la voie romaine reliant Poitiers à Tours.

– Bien plus tard, le 30 mai 1431 Jeanne d’Arc surnommée la Pucelle est brûlée vive à Rouen, non sans avoir combattu âprement contre les Anglais et libéré Orléans le 8 mai 1429.

– Le 1er mars 1562, c’est le déclenchement de la guerre civile ou « guerre de religion » entre les huguenots (protestants) et les catholiques. Le point culminant de cette guerre atroce, est celui de la « Saint-Barthélemy » le 24 août 1572, où il se produisit des massacres gigantesques et féroces.

– Le 30 avril 1598, Henri IV signe le traité de l’édit de Nantes avec les huguenots, sorte de paix civile d’acceptation d’une coexistence entre les protestants et les catholiques et qui préfigure la future séparation de la religion et de l’Etat (nôtre spécificité Française : la Laïcité).
D’autres guerres civiles reprennent entre 1614 à 1617.

– En 1685 est édictée par l’Etat absolutiste Français de Louis XIV (surnommé le Roi Soleil), l’ordonnance coloniale ou Code noir. Des milliers d’Africains sont déportés dans les îles des colonies Françaises des Antilles : la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Domingue, pour travailler dans les plantations de canne à sucre. Ces esclaves Africains sont ignominieusement considérés dans le Code noir comme : des « biens meubles » !

– Le 18 octobre 1685, Louis XIV signe la révocation de l’édit de Nantes consistant à imposer la seule religion de l’Etat Monarchique absolutiste : le catholicisme. Cette révocation pousse à l’exil en Angleterre environ 200 000 huguenots.

– Sous Louis XV, moins absolutiste mais également moins charismatique que Louis XIV, se développe une période fondamentale de l’histoire de France : celle des « Lumières ». En effet philosophes et écrivains : Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu, etc., opposent leurs idées et se présentent en tant que « contre-pouvoir » intellectuel à l’encontre du risque de dérive tyrannique de la Monarchie Absolue.
Cet « Esprit des Lumières » engendre des débats, des polémiques, bref une effervescence intellectuelle, se permettant même de critiquer cette Monarchie Absolue. A partir du règne de Louis XV commence donc à se constituer en France, avec les parlementaire et les intellectuels, un début de réel « contre-pouvoir » à la Monarchie Absolue.

– 1788 – 1789 : les débats, réunions, journaux, Cahiers de doléances se multiplient dans toute la France. Le contexte économique s’aggrave : hausse du prix du pain, crise des subsistances, ce qui augmente la misère et la faim. Le Peuple est de plus en plus pauvre. Les Etats Généraux se réunissent le 5 mai 1789 à Versailles. Le 17 juin, le Tiers Etat se donne le nom d’Assemblée Nationale et le 20 juin ces députés du Tiers Etat font le serment de ne quitter la salle du Jeu de Paume, qu’après avoir donné une Constitution au royaume.
Mais le Roi (Louis XVI) commence à regrouper les troupes autour de Paris.

– Le 14 juillet, la Révolution Française commence par la prise de la Bastille dans le sang et la barbarie. Cette Terreur ne cessera plus jusqu’au terme de la Révolution.

– Afin d’essayer d’apaiser la colère du peuple, l’Assemblée Nationale Constituante abolit les privilèges le 4 août et vote la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen le 26 août 1789.

– Mais la grogne persiste dans le Peuple, alors on remplace la Monarchie Absolue par la Monarchie Constitutionnelle.

– Le 20 juin 1791, le Roi (avec sa famille) tente de fuir et est arrêté à Varennes, puis « raccompagné » à Paris. Sa légitimité est alors irrémédiablement entachée.

– Pendant que la Révolution ne cesse de se radicaliser dans l’horreur, l’Assemblée Nationale Constituante est transformée le 30 septembre 1791, en Assemblée Législative.

– Le 10 août 1792, c’est l’assaut des Tuileries pour arrêter le Roi, faisant plus de 1 000 morts.

– Puis, ont lieu les massacres de septembre 1792, d’une rare violence engendrant encore plus de 1 300 victimes : le sang coule à flots dans les rues de Paris. La violence Révolutionnaire populaire se transforme en Terreur populaire. On compare ces massacres à ceux de la « Saint Barthélemy ».

– Le 21 septembre 1792, après plus d’un millénaire de Monarchie, cette dernière est abolit au profit de la « République une et indivisible ».

– Le 21 janvier 1793, Louis XVI est décapité après un vote de : 361 voix pour et 360 contre (pas de chance !).

– Pendant ce temps la violence généralisée perdure. Malgré le vote dès août 1789 des Droits de L’Homme et du Citoyen et de la mise en place de la toute nouvelle République, le Parti des Jacobins prend la direction de l’Etat, décrète la Terreur de masse (décuplée par rapport à l’anarchique violence populaire) organisée, généralisée et déterminée. Sous la direction de Robespierre les Jacobins créent : des Tribunaux Révolutionnaires, une loi des « suspects » arbitraire et confisquent leurs biens. 500 000 « suspects » sont dénoncés. On guillotine et massacre plus de 100 000 victimes. On noie en masses sur des barges à Nantes et la Convention ordonne l’extermination de la Vendée et du Peuple Vendéen !

– Mais le 9 Thermidor an II (le 27 juillet 1794) la Terreur Jacobine est heureusement stoppée et Robespierre est arrêté et décapité.

– Entre 1795 et 1799, la situation est toujours instable. La France est dirigée par le Directoire.

– En mai 1796, le Directoire déjoue la « conspiration des Egaux » fomentée par Gracchus Babeuf. Ce dernier voulait établir un communisme de répartition en supprimant la propriété privée.

– Le 18 Brumaire (9 novembre 1799) un certain Napoléon Bonaparte fait un coup d’Etat pour prendre le Pouvoir en mettant un terme au Directoire.

Une très salutaire révision de notre Histoire de France, périodiquement nécessaire.

(Pour la suite des « évènements », confer Max Gallo L’âme de la France : Tome 2, de 1799 a nos jours :https://totalitarismes.wordpress.com/2018/10/11/mon-commentaire-du-livre-de-max-gallo-lame-de-la-france-tome-2-de-1799-a-nos-jours/

Confer également d’autres ouvrages aussi passionnants de Max Gallo :
– Révolution française, Tome 1 : Le Peuple et le Roi (1774-1793) ;
– Révolution française, Tome 2 : Aux armes, citoyens !.

Je dédicace ce très humble commentaire à la mémoire de mon père, autodidacte mais féru d’Histoire et qui a composé un bel ouvrage, de renommée…, familiale : « l’Histoire de la France ».

Détails sur L’âme de la France, tome 1 : une histoire de la Nation des origines à 1799

Auteur : Max Gallo

Editeur : Editions 84

Nombre de pages : 365

Isbn : 978-2290007563

L’âme de la France, tome 1 : une histoire de la Nation des origines à 1799

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