La Vendée Vengé. Le génocide franco-français

Critique de le 13 septembre 2020

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (Pas encore d'évaluation)
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Histoire

En 1985, suite à la découverte par Reynald Secher de précieux registres d’époque, notamment, dans la Chapelle-Basse-Mer, celui-ci décide de consacrer sa soutenance de thèse de 3ème cycle au : GENOCIDE Vendéen perpétré par Robespierre et les Jacobins et qui a eu lieu lors de « notre » Révolution Française entre 1793 et 1794.

Une grande partie de l’ »intelligentsia » Française encore de nos jours, prône le sacro-saint dogme intouchable d’une Révolution Française : salvatrice, libératrice, porteuse de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité, et surtout « accoucheuse » de la démocratie Républicaine Française actuelle.
Cette « intelligentsia » considère donc que le Génocide Vendéen ne fut qu’un massacre voire qu’une « bavure ».

Malheureusement, alors que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen date effectivement du 26 août 1789, ce ne sont certainement pas les citoyens contemporains de cette terrible période que fut la Révolution Française, qui en ont bénéficié les premiers.
Car ce sont bien des CENTAINES de MILLIERS de Français innocents qui ont été massacrés entre 1789 et 1794, dans toute la France.

Bref, quatre ans avant les commémorations du bicentenaire de la Révolution Française, la thèse historiquement « non-conforme » de Reynald Secher à propos de ce Génocide Vendéen, a coûté à l’auteur de graves déconvenues professionnelles durant toute sa carrière…

Pourtant, ces faits historiquement incontestables, prouvent que le sang a coulé à flots et de manière quasiment ininterrompue, depuis la fameuse prise de la Bastille le 14 juillet 1789 et pendant presque toute la décennie suivante.
Dans un premier temps, par la violence révolutionnaire incontrôlée du Peuple ; puis, dans un second temps, le Parti Jacobin de Robespierre a transformé cette violence, en une TERREUR exterminatrice de masse, dont le point d’orgue culmine, évidemment, avec notre sujet : le Génocide Vendéen.

En effet, par les lois des 1er août et 1er octobre 1793, la Convention décide d’anéantir TOTALEMENT le Peuple et le territoire (habitations, infrastructures, etc.) Vendéens.
Les innombrables mesures barbares employées dans la mise en oeuvre de ce Génocide en sont écoeurantes.

Pour ce rendre compte de cette débauche de violences atroces, voici quelques exemples quasi insoutenables :

Le 14 août 1793, Saint-Just détaille des atrocités à la « Commission des Moyens extra-ordinaires », page 175 :

« On tanne à Meudon la peau humaine. La peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une bonté supérieures à celle des chamois. Celle des sujets féminins est plus souple, mais elle présente moins de solidité…
A Clisson encore, le 5 avril 1794, des soldats du général Crouzat brûlent 150 femmes pour en extraire de la graisse : « Nous faisions des trous de terre, témoigne l’un d’eux, pour placer des chaudières afin de recevoir ce qui tombait ; nous avions mis des barres de fer dessus et placé les femmes dessus, (…) puis au-dessus encore était le feu (…). Deux de mes camarades étaient avec moi pour cette affaire. J’en envoyai 10 barils à Nantes. C’était comme de la graisse de momie : elle servait pour les hôpitaux ».

De plus, à ce stade une précision importante s’impose dans le cadre de ce Génocide, il s’agit de l’idéologie consistant à PURIFIER la Vendée en exterminant avant tout : les femmes « sillons reproducteurs » ainsi que les enfants « futurs brigands ».

Reynald secher présente, entre autres, un témoignage décrivant l’horrible récit des exactions contre les enfants et les femmes, page 164 :

« J’ai vu brûler vifs des femmes et des hommes, écrit le chirurgien Thomas. J’ai vu cent cinquante soldats maltraiter et violer des femmes, des filles de quatorze et quinze ans, les massacrer ensuite et jeter de baïonnette en baïonnette de tendres enfants restés à côté de leurs mères étendues sur le carreau… ».

Puis, l’interminable litanie des ignominies, continue…, page 163 :

« Les officiers subalternes, souvent écoeurés, témoignent eux aussi :
Amey, écrit l’officier de police Gannet dans un rapport, fait allumer les fours et lorsqu’ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c’était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. D’abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes, et nous n’avons trop rien dit ; mais aujourd’hui les cris de ces misérables ont tant diverti les soldats et Turreau qu’ils ont voulu continuer ces plaisirs. Les femelles des royalistes manquant, ils s’adressent aux épouses des vrais patriotes. Déjà, à notre connaissance, vingt-trois ont subi cet horrible supplice et elles n’étaient coupables que d’adorer la nation (…) Nous avons voulu interposer notre autorité, les soldats nous ont menacés du même sort (…) ».

Comme les moyens d’extermination de l’époque étaient relativement rudimentaires, il fallait trouver des procédés pouvant massacrer le plus de personnes en une fois. Après avoir testé diverses armes chimiques et autres, la méthode la plus efficace s’est avérée être : les noyades collectives, décrites par l’auteur, page 152 :

« La procédure est simple : on entasse la cargaison humaine dans une vieille galiote aménagée de sorte de sabords ; une fois au large, on les fait voler en éclats à coups de hache : l’eau gicle de toutes parts et en quelques instants tous les prisonniers sont noyés. Ceux qui en réchappent sont immédiatement sabrés (d’où le mot de « sabrades » inventé par Grandmaison) par les bourreaux qui de leurs barques légères assistent au spectacle .
Témoin au procès de Carrier, Guillaume-François Lahennec dépose ainsi :
D’abord les noyades se faisaient de nuit mais le comité révolutionnaire ne tarda pas à se familiariser avec le crime ; il n’en devint que plus cruel et dès ce moment, les noyades se firent en plein jour… D’abord les individus étaient noyés avec leurs vêtements ; mais ensuite le comité, conduit par la cupidité autant que par le raffinement de la cruauté, dépouillait de leurs vêtements ceux qu’il voulait immoler aux différentes passions qui l’animaient. Il faut aussi vous parler du « mariage républicain » qui consistait à attacher, tout nus, sous les aisselles, un jeune homme à une jeune femme, et à les précipiter ainsi dans les eaux (…) ».

Et encore, pages 152 et 153 :

« Carrier se vante devant l’inspecteur de l’armée, Martin Naudelle « d’y avoir fait passer deux mille huit cents brigands » dans ce qu’il appelle « la déportation verticale dans la baignoire nationale », « le grand verre des calotins » ou « le baptême patriotique ».
En fait, ce sont 4800 personnes recensées que la Loire, « ce torrent révolutionnaire », engloutit au cours du seul automne 1793″.

Mais les plus gros moyens d’extermination sont mis en oeuvre avec l’armée de Turreau et ses colonnes infernales, de janvier à mai 1794.

Malheureusement, je pourrais continuer cette macabre énumération durant des pages et des pages…

Le bilan de ce Génocide : « uniquement » dans la région Vendéenne regroupant 773 communes, entre 1792 et 1802, est de 117 257 personnes innocentes exterminées, pour une population de 815 029 habitants, soit 14,38 % de la population totale !

Si ce Génocide n’a pas été « total », c’est uniquement à cause « de la faiblesse des moyens » d’extermination de l’époque.

Je ne peux terminer ce commentaire, sans présenter une citation du HAUT RESPONSABLE de cette infâme boucherie, le chef du Comité de Salut Public et du Parti des Jacobins : Robespierre, page 296 :

« La finalité froide et logique, s’impose aux dirigeants comme aux exécutants. Robespierre s’en targue devant le Comité :
Il faut étouffer les ennemis intérieurs de la République ou périr avec elle ; or, dans cette situation la première maxime de votre politique doit être qu’on conduit le peuple par la raison et les ennemis du peuple par la terreur (…). Cette terreur n’est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ».

Tragiquement, à partir du coup d’Etat Bolchevique (Communiste) de 1917 en Russie, Lénine, Trotski, Staline et tous les autres, se sont vantés de s’être inspirés de la Terreur Jacobine de Robespierre, pour imposer leurs propres : Idéologie, Terreur, Guerre Civile…, COMMUNISTES, afin d’EXTERMINER les « ennemis de classe » dans tous les pays de la planète, soumis à la domination des régimes Totalitaires Communistes.

Pour conclure, je cite une phrase de Jean Meyer ancien professeur de Reynald Secher qui a été l’un des rares à l’aider et l’encourager dans son difficile parcours concernant ces fondamentales révélations historiques, et qui a préfacé cet ouvrage, page 14 :

« Qui sème la persécution récolte la terreur et la guerre civile est, de toutes choses, la plus affreuse ».

Confer également d’autres ouvrages aussi passionnants sur le même thème de :
– Reynald Secher Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité ;
– Gracchus Babeuf La guerre de la Vendée et le système de dépopulation ;
– Patrice Gueniffey La politique de la Terreur : Essai sur la violence révolutionnaire, 1789-1794 ;
– Max Gallo Révolution française, Tome 1 : Le Peuple et le Roi (1774-1793) et Révolution française, Tome 2 : Aux armes, citoyens ! ;
– Sous la direction de Renaud Escande Le livre noir de la Révolution Française.

Détails sur La Vendée Vengé. Le génocide franco-français

Auteur : Reynald Secher

Editeur : Perrin

Nombre de pages : 360

Isbn : 978-2262025649

La Vendée Vengé. Le génocide franco-français

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