Carnets du Cap Horn (Pierre Stephan)

Critique de le 29 octobre 2016

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (3 votes, moyenne: 3,67 / 5)
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Histoire

carnets-du-cap-hornLe brestois Pierre Stephan, capitaine à 25 ans de l’un des plus beaux et des derniers grands quatre-mâts à voile français, « le Félix Faure », fera onze fois le tour du monde de 1896 jusqu’à la guerre de 14 pour aller chercher le nickel de Nouvelle-Calédonie et le ramener en France ou en Angleterre. Il sera l’un des derniers témoins de la fin de la marine à voile, de l’époque mythique des grands clippers qui faisaient la course pour importer vers l’Europe le thé de Chine, la laine d’Australie ou les phosphates du Chili…

Dans ce livre, son petit-fils, Roland Paringaux nous présente une nouvelle version d’un recueil familial intitulé « Souvenirs de Pierre Stephan, capitaine cap-hornier » basé sur des enregistrements sonores recueillis de la bouche même de son grand-père. Il y a adjoint le journal de bord de sa jeune épouse, Marie-Jo, qui a pu l’accompagner dans trois de ses voyages. Ces deux témoignages croisés nous sont infiniment précieux à une époque qui voit le retour des grandes courses à la voile autour du monde (tel le Vendée Globe qui ne fait que suivre à nouveau cette route hyper dangereuse avec un luxe de moyens technologiques inconnus de nos anciens). Ils nous permettent de mieux comprendre leur courage, leur abnégation et leur modestie. Les Cap-horniers constituaient l’aristocratie de la mer dont les fiers voiliers, victimes du modernisme et des lois sociales finirent leurs jours à Saint Nazaire, le long du sinistre quai La Martinière… Un livre témoignage utile pour l’Histoire et passionnant pour les amateurs de voile.

4/5

Carnets du Cap Horn (Pierre Stephan)

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