La finitude (La haine de soi)* (Iris)
Critique écrite le 8 février 2025
Littérature Poésie Psychologie...
Victime d’un abus incestueux, Tilelli, face à ses ressentis traumatiques, suit l’ombre de ses pas frayée par un destin chaotique.
Mère alitée souffrant d’une maladie incurable, le père moisi par la déprime, le cauchemar s’invite et le calvaire s’installe dans ce jeu de miroir aux multiples… Lire la critique 
Y a-t-il un âge pour aimer et un autre pour détester ? Y a-t-il un âge pour s’aimer et un autre pour se détester ?
Père décédé, mère désabusée. Mélyssa, leur fille unique, plonge dans des confusions de sentiments à la recherche d’un refuge auxiliaire, celui d’un grand amour à la fois protecteur…
De l’encre noire pour prévenir et beaucoup d’espaces blancs – pour ne pas dire transparents – pour assainir dans ce recueil de réflexions et aphorismes intitulé « Les lumières de l’ombre » d’Iris, nom de plume de Mohand-Lyazid Chibout. Si tel fut le choix du titre, c’est tout…
« Vivre dans la peau de celui qui n’a jamais vécu / Et exister dans un monde qui n’a jamais existé. » (P. 7)
Du désespoir naissait l’empathie, de l’empathie une douleur couleur de la pitié à l’égard…
« Quand tu cesseras d’être ce que tu es / Tu sauras qui tu es ! / Quand tu sauras comment tu es / Tu cesseras de te demander pourquoi on te hait ! / Le vice naît du fait d’être direct / La vertu se nourrit du fait d’être honnête ! » (P. 3)
Voici venu le temps de la connaissance de soi à travers ces mots se miroitant…
Pour toi, Sans qui des roses ne pousseraient jamais sur des épines. / Sans toi, Jamais elles ne seraient fécondées de la couleur de la passion. (P. 9)
Une nouvelle attitude s’impose. Le calme s’installe. On le prend comme on s’éprend d’un corps d’une femme. A bras-le-corps on le saisit…
« Pour toutes celles qui n’ont rien fait pour plaire. / Pour toutes celles qui ont tout fait pour déplaire. / Pour tous ceux qui se bercent sur les cordes des violons. / Pour tous ceux qui se cherchent sous la lueur des étoiles. / Pour tous ceux qui s’identifient à une épave blasée comme moi, comme…
Marilyn demeure un mythe et de son vivant et après sa mort. Le secret est cet aspect qu’elle offre à son quotidien en semant sur son passage mystères, gloires et quête de l’amour car à chaque fois elle se sent butée contre un sort, celui de son dirigisme inconscient. Victime de sa beauté…, devrions-nous,…