L’aigle qui parasite ma boîte crânienne
Attend son envol
Et mes yeux lui montreront la cible
Libéré…
La tête reposée…
Mon cerveau tiendra au chaud son œuf
Il éclora à la veille de ma mort
Brisant mes signes vitaux
Je mourrai sur mes deux oreilles
Sans regret…
Sachant que quelque chose d’autre
Vivra à ma place
Le bébé rejoindra l’aigle
À l’aurore de mes funérailles
Nouveau poème (Étienne Rousseau)Étiquettes : Étienne Rousseau, Poésie