Michel Onfray « Le crépuscule d’une idole, l’affabulation freudienne »

Critique de le 17 avril 2010

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (271 votes, moyenne: 4,00 / 5)
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 Michel Onfray est dévoré par une haine, légitimement vouée aux hommes d’Eglise, mais ici transférée vers Freud et la psychanalyse.

 C’est une défense du moi comme une autre !  Qu’il consulte donc !

Ancien analysant, j’ai grâce à la psychanalyse, accompli une révolution sur moi-même qui, me permet d’aller moins mal, pour ne pas dire que je vais sans doute un peu mieux.

 La richesse clinique trouvée dans la psychanalyse ne mérite pas des attaques aussi injustes que celles de Michel Onfray. Nous n’avons jamais prétendu que la psychanalyse guérissait. J’entends encore Françoise Dolto dire qu’en psychothérapie d’enfant on ne passe pas les jeunes à la lessive Saint Marc !

 L’idée psychanalytique a modelé nos pratiques éducatives envers  les enfants en difficulté. Souvenir de Maud Mannoni à Bonneuil et, de longues heures passées avec elles à prendre en compte la parole de l’enfant.

Il ne faudrait pas que la culture du résultat, chère à ceux qui nous gouvernent conduise à passer à la lessive Saint marc, ceux qui souffrent.

Michel Onfray « Le crépuscule d’une idole, l’affabulation freudienne »

4 commentaires pour “Michel Onfray « Le crépuscule d’une idole, l’affabulation freudienne »”

  1. avatar Malaguarnera dit :

    J’annonce la parution aux éditions ILV-Edition de mon ouvrage en réponse à M. Onfray : Critique du Crépuscule d’une idole de M. Onfray.
    Voici la présentation de l’ouvrage :

    Après quelques jours de la parution du Crépuscule d’une idole. L’affabulation freudienne de M. Onfray, Serafino Malaguarnera (psychologue clinicien et psychanalyste, auteur de plusieurs écrits et ouvrages), a réagi avec deux vidéos où il a présenté une critique serrée de ce brûlot. Après quelques semaines, Serafino Malaguarnera nous propose un ouvrage (paru aux éditions ILV-Edition), conçu comme une partition en quatre mouvements, qui démantèle d’une manière plus articulée, systématique et serrée l’ouvrage de M. Onfray. Dans le prélude, l’auteur nous situe, avec un peu d’humour, le Crépuscule d’une idole sur un axe historique et critique sous forme allégorique. Dans le premier et deuxième temps, les points majeurs des critiques qui lui ont été avancés sont déployés avec précision. Dans le troisième temps, l’auteur nous offre un commentaire critique sous forme de dialogue, percutant, serré, facile à lire des thèses sur lesquelles est bâti le Crépuscule d’une idole et des quatre premiers chapitres. En évitant toute démarche ad hominem, Serafino Malaguarnera préfère empoigner les outils propres à l’argumentation : la logique et la dialectique.

  2. avatar Jarousseau dit :

    Une création ex-nihilo est-elle possible ?
    Pour ce qui concerne la toute jeune psychanalyse – à peine centenaire – le philosophe fièrement athée Michel Onfray ne le croit pas. En atteste cet essai qu’il dédie au Père de cette institution mystérieuse, et dont le titre, en guise de « smiley » à une œuvre de Nietzsche, donne le ton : Le crépuscule d’une idole.
    L’affabulateur Freud n’a rien inventé, si ce n’est le terme « psychanalyse », et encore. Le concept d’ « inconscient » est tiré de ses lectures de Nietzsche et de Schopenhauer, parmi d’autres, dont il a dissimulée la portée, l’influence ; le fameux « complexe d’Œdipe », quant à lui, une reformulation égocentrée du mythe. En somme, à partir de son expérience particulière (et névrosée), Freud a tiré des conclusions : « le monde est à mon image, je prends mes rêves pour des réalités. »
    Outre ce postulat majeur, relativement intéressant, l’essai se situe délibérément à la lisière d’une sensation de pamphlet : une partie conséquente de l’ouvrage s’apparente ipso facto à une attaque jalouse et caractérisée, nourrie de sous-entendus constants – servie par les points de suspension à quasiment chaque fin de paragraphe. En conséquence de quoi, il peut sembler que ce qu’Onfray reproche le plus à Freud, c’est d’avoir trahi la philosophie en érigeant son appréhension singulière du monde en doctrine scientifique. Donc, pour le monde positiviste athée, en vérité.
    Or, Freud est-il le seul individu, philosophe ou non, à avoir affirmé une idée sans se référer à son démiurge supposé ?
    Freud a réussi sa petite entreprise en conspuant ses maîtres philosophiques, en les piétinant, en tirant profit de leur travail. Freud les a dès lors dépassés en terme d’autorité car il n’a pas eu l’humilité de rester planté au niveau purement subjectif dans lequel tout philosophe, selon Michel Onfray, se doit de s’inscrire.
    Or, Le philosophe qui pense, écrit, transmet, le fait-il pour évoquer sa petite vision personnelle du monde ou parce qu’il sait détenir La Vérité ?
    Freud a crée la première religion athée du XXème siècle. Manifestement, Michel Onfray, l’auteur du Traité d’athéologie et l’instigateur de l’Université Populaire, veut détrôner le Père et se substituer à lui. Une nouvelle religion, un nouveau prophète.
    On imite ce que l’on dénigre, finalement.
    Une création ex-nihilo est-elle possible ?
    Pour ce qui concerne la toute jeune psychanalyse – à peine centenaire – le philosophe fièrement athée Michel Onfray ne le croit pas. En atteste cet essai qu’il dédie au Père de cette institution mystérieuse, et dont le titre, en guise de « smiley » à une œuvre de Nietzsche, donne le ton : Le crépuscule d’une idole.
    L’affabulateur Freud n’a rien inventé, si ce n’est le terme « psychanalyse », et encore. Le concept d’ « inconscient » est tiré de ses lectures de Nietzsche et de Schopenhauer, parmi d’autres, dont il a dissimulée la portée, l’influence ; le fameux « complexe d’Œdipe », quant à lui, une reformulation égocentrée du mythe. En somme, à partir de son expérience particulière (et névrosée), Freud a tiré des conclusions : « le monde est à mon image, je prends mes rêves pour des réalités. »
    Outre ce postulat majeur, relativement intéressant, l’essai se situe délibérément à la lisière d’une sensation de pamphlet : une partie conséquente de l’ouvrage s’apparente ipso facto à une attaque jalouse et caractérisée, nourrie de sous-entendus constants – servie par les points de suspension à quasiment chaque fin de paragraphe. En conséquence de quoi, il peut sembler que ce qu’Onfray reproche le plus à Freud, c’est d’avoir trahi la philosophie en érigeant son appréhension singulière du monde en doctrine scientifique. Donc, pour le monde positiviste athée, en vérité.
    Or, Freud est-il le seul individu, philosophe ou non, à avoir affirmé une idée sans se référer à son démiurge supposé ?
    Freud a réussi sa petite entreprise en conspuant ses maîtres philosophiques, en les piétinant, en tirant profit de leur travail. Freud les a dès lors dépassés en terme d’autorité car il n’a pas eu l’humilité de rester planté au niveau purement subjectif dans lequel tout philosophe, selon Michel Onfray, se doit de s’inscrire.
    Or, Le philosophe qui pense, écrit, transmet, le fait-il pour évoquer sa petite vision personnelle du monde ou parce qu’il sait détenir La Vérité ?
    Freud a crée la première religion athée du XXème siècle. Manifestement, Michel Onfray, l’auteur du Traité d’athéologie et l’instigateur de l’Université Populaire, veut détrôner le Père et se substituer à lui. Une nouvelle religion, un nouveau prophète.
    On imite ce que l’on dénigre, finalement.

  3. Au de là d’Onfray : l’écriture de l’histoire – le lien analytique
    5112010

    L’écriture de l’histoire fait appel à différentes archéologies du savoir.

    La strate choisie par Onfray, aussi respectable qu’elle puisse être de faire connaître une certaine “image ” de la psychanalyse dans son dogmatisme le plus redoutable, laisse échapper une autre facette historique: celle d’un autre regard sur l’humain. Car ce qui m’apparaît passer sous silence, c’est son point de départ historique: devrait-on oublier qu’avant Freud, nous sortions à peine d’un temps de barbarie où Pinel venait juste d’affranchir les aliénés de leur chaîne, nous sortions d’un temps, où à la Salpétrière Charcot montrait sur scène devant un parterre d’étudiants en médecine, les hystériques en les offrant en pâture, à la violence du regard, réduisant la femme à l’état d’objet dont il fallait taire la parole. L’historique de la psychanalyse, c’est avant tout cela soustraire la femme hystérique du regard médical de l’époque, et lui donner la parole. Malheureusement, les conséquences de cette prise de parole ne tarda pas à devenir un risque pour l’idéologie de la société patriarcale, et la théorie du trauma sexuel précoce dans l’étiologie de l’hystérie, fut rapidement transformée en théorie du fantasme. Ainsi toute la psychanalyse, d’abord au service de l’humain, se transforma au nom de l’éthique, pour préserver l’image du père. Le mythe d’Oedipe servit d’ universel à la préservation de cette image.

    Mais ce lien de la psychanalyse à l’idéologie, ne doit cependant pas, en faire oublier sa découverte essentielle : les processus psychiques en lien avec l’inconscient.

    la préhistoire de ce lien analytique à travers le concept Freudien du transfert a été traité par Alfredo Zenoni,… mais c’est une nouvelle ère du lien analytique qu’il s’agit à présent de promouvoir, dans une invention du quotidien au service de plus d’humanité face à la détresse psychique: une autre facette de la solidarité.

    Contrat Creative Commons
    au delà d’Onfray- l’écriture de l’histoire – le lien analytique by Yveline Ciazynski est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 3.0 Unported.

  4. avatar Lee Roy dit :

    Là encore vous avez pompé.Dîtes plus simplement comme LACAN:  » Le discours de l’inconscient est structuré comme un langage » So Long,Yveline.

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