Sarah : Les larmes du corbeau

Critique de le 24 juin 2020

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (2 votes, moyenne: 4,50 / 5)
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Du livre au cinoche Fantastique, horreur Nouvelle Roman
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Thriller, drame et fantastique… Un cocktail explosif dans un roman noir rempli d’amour et de vengeance. C’est ce que propose le nouveau livre de l’auteur Lionel Boulet, Sarah : Les larmes du corbeau.
C’est en juin 2020 que l’auto-édité lance son nouveau récit court (nouvelle). N’étant pourtant pas prédestiné à écrire, c’est en 2015 qu’il voit sortir son premier livre autobiographique après une attaque cardiaque. Par chance il en échappe. C’est avec grand plaisir de voir aujourd’hui son premier roman à la vente sur Amazon. Un livre sombre, mais où l’amour éternel prend le dessus. Normal, me direz-vous… il est inspiré directement du film culte, The Crow réalisé par Alex Proyas.

1994, le film sort en salle. Un succès mérité pour ce film gothique-romantique et fantastique mais inclassable tellement la beauté de l’histoire et le visuel des scènes sont époustouflants (malgré les effets qui ont un peu vieilli. Mais c’est ce qui donne tout le charme à ce chef d’oeuvre du cinéma pas assez exploité, surtout en France). Fan absolu, l’auteur, qui avait l’idée en tête depuis l’avoir vu, a enfin posé sa vision des choses dans son livre, Sarah : Les larmes du corbeau.

« Dialogue entre la mort et la vie ». Scène touchante entre Eric Draven et Sarah dans le cimetière proche de l’église.

Quand l’amour éternel se glisse dans un roman noir…

Vous n’aimez pas la violence gratuite ? Ne fuyez pas ! Le roman de Lionel Boulet, tel que le film d’Alex Proyas, n’est que légitimité. La noirceur dans un monde oppressant et violent qu’ils nous balancent en plein visage ne sont en réalité, qu’amour de l’être aimé… Et pour ne pas spoiler, je m’abstiendrai d’en dire plus. Mais, ce que je peux vous dire, c’est qu’autant le film que le livre vous transportent dans un monde bien réel, où le chaos ne fait que (re)commencer. Vous allez me dire : Oui, mais je ne suis pas fan de crime, ni de fantastique… Et bien, je dirai que ça pourrait être du fantastique réaliste.
À travers les chapitres, on s’accroche vraiment à cette gamine devenue adulte (elle n’avait que 12 ans dans le film). Dans le livre, son parcours va être bousculé (et les mots sont faibles). Elle va devoir affronter son passé mais aussi son présent et, horreur, son futur. La fin est terrible ! Mais Chuttt !!! Je n’en dis pas plus. Sa mère et elle, enfin sorties de leur ancienne vie, vont s’échapper un temps et vivre une vie paisible en partant à Seattle, jusqu’à ce qu’un évènement ne les remettent face à la réalité. Sarah a maintenant 20 ans. Sa mère lui a caché des choses (même plusieurs secrets. Oupss, promis, je me tais). Ce qui va les entraîner dans une situation plus que désagréable. Un homme est de retour et est à leur poursuite… Sarah et sa mère voulaient oublier tout ça, mais c’est maintenant impossible. À leur retour, le taux de criminalité avait déjà augmenté. Le désordre dans leur ville natale qu’est Détroit semble se révéler bien pire qu’autrefois. Jusqu’à ce jour de veille d’Halloween 1999 où tout changera pour Sarah. Un guide viendra l’aider à remettre de l’ordre à tout ça… L’aventure ne fait que commencer pour elle, mais tout cela ne sera pas le pire dans l’histoire. À vous de découvrir son véritable destin.

Pour un premier roman (trop court à mon goût, on en voudrait plus…), l’auteur fait fort, surtout en s’attaquant à une œuvre cinématographique comme The Crow. Pour rappel, son héros, Eric Draven, joué par le magnifique Brandon Lee, fils du défunt Bruce Lee a trouvé la mort à seulement 28 ans lors d’une scène après avoir pris une balle qui aurait due être chargée à blanc. Presque prémonitoire, il deviendra le film testament pour cet acteur. L’auteur lui rend un bien bel hommage à travers son livre. Sans dénaturer le film, bien au contraire. Sarah : Les larmes du corbeau promet, je pense, une belle découverte aux lecteurs et lectrices qui franchiront le pas de le feuilleter.
Alors, bonne lecture.

Sarah : Les larmes du corbeau

Synopsis :

26 ans après la sortie du film culte The Crow, découvrez enfin la véritable histoire de Sarah.

– Détroit, 1992. Les crimes et le chaos propagés à travers la ville sont sur le point de disparaître quand des évènements viendront tout bouleverser. La jeune Sarah sera marquée au plus profond de son âme lorsqu’elle se retrouvera confrontée à son passé, son présent et son futur. Mais qui est elle vraiment et saura-t-elle faire face à son destin ? 

Disponible sur Amazon :
– Broché : 12,90€
– Ebook : 7,90€

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Quelques liens de l’auteur : 

Détails sur Sarah : Les larmes du corbeau

Auteur : Lionel Boulet

Editeur : Independently published

Nombre de pages : 131

Format : 14 x 21,6cm

Isbn : 9798649981897

Sarah : Les larmes du corbeau

Un commentaire pour “Sarah : Les larmes du corbeau”

  1. avatar Christophe dit :

    En tant que cinéphile et fan du film d’Alex Proyas sortie en 1993 sous le titre « The Crow », je ne pouvais pas passer à coté de ce roman qui suggère le destin d’une des héroïnes du film… Sarah, cette jeune adolescente amie du couple formé par Eric Draven et Shelley Webster, assassinés dans l’œuvre cinématographique, est ici pleinement exploitée. L’auteur y insuffle l’amour qu’il porte au film et ses personnages, mais également son vécu personnel. Par le biais de cette fiction, il exprime ses sentiments : l’amour, la noirceur d’un drame et les signes que l’on ne comprend pas. Des signes qui peuvent malgré tout représentés une certaine souffrance, de l’espoir, de la mélancolie, de la rage même, mais le tout avec poésie « Le soleil vient après la pluie ».

    Sarah, à bien grandi depuis la mort de ses amis, elle a vécu une aventure fantastique, incroyable, malgré le drame affreux qui la précédait… Un corbeau avait ramené son ami Eric à la vie pour qu’il puisse se venger. Mais quelques années plus tard, qu’est devenue Sarah ? Sa mère à t’elle suivie les conseils de leur ange gardien commun ? L’avenir, est-il meilleur, le monde est-il moins sombre et moins violent ?
    Je ne vous dévoilerais rien dans cette critique, hormis mon sentiment…
    J’ai littéralement apprécié cette nouvelle, on y retrouve énormément de détails du film, des personnages, des répliques et des clins d’œil. L’ambiance gothique, l’univers urbain et violent, ainsi que des brutes dotés d’une soif de haine et de sang. Le corbeau est de la partie, l’amour en est sa source, le passé, le présent et le futur de Sarah s’y dévoile. Et la légitime violence frappe une fois de plus cette jeune femme attachante.

    Cette nouvelle est très bien écrite et se lie avec une certaine aisance et un intérêt des plus captivants.
    Les dialogues et la mise en scène sont extrêmement bien aboutie, très étudier. La description des détails nous transporte sur les lieux dépeints par l’auteur, c’est passionnant !
    À travers son œuvre l’auteur à lui-même ramené Sarah à la vie, tel le corbeau, le personnage de Sarah qui nous avait tant ému dans l’œuvre d’Alex Proyas. Et bien qu’elle n’avait pas quitté le monde des vivants, on se demandais tous, quel pouvait être sa destinée après de tels drames. Est ce que son destin serait hanté par son passé ? Lionel Boulet y répond avec une plume jeune, mais passionnée et assurée.

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