Intérêt d’élucider les mystères parisiens éfleurés par Modiano. Il aima dans un immeuble de l’avenue Félix Faure. Le 54 ou du 56 ? il ne sait plus. Je découvre que c’est le 54. Je lui envoie une photo du 54 où Le nom de l’architecte est gravé : E. Gautier. Architecte 1899.
J’apprends sur place que dans les années 1965, des enfants hissaient jusqu’à leur étage les salades de l’épicier Poitronaud à l’aide d’une canne à pêche, et quand l’épicier tirait sur l’hameçon, les enfants lachaient prise et il tombait sur le cul.
Grâce à Modiano, les images d’autrefois se superposent aux commerces d’aujourd’hui, dans une sorte de surimpression, et je ne vois pas la laverie automatique ultramoderne, côté rue Duranton, mais le bougnat où la vieille dame du deuxième étage ( porte gauche) se fournissait en charbon, et cette vieille dame de l’appartement recherché par Modiano s’appelait Madame Girard, et elle est décédée en 1970, et voilà le nid d’amour de Modiano retrouvé.
L’HERBE DES NUITS, Patrick Modiano.Étiquettes : amour, Fantôme d'amour