Auto(porno)biographie

Critique de le 19 mars 2008

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (3 votes, moyenne: 3,67 / 5)
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Vos textes

En réalité ça n’existe pas. La matière biographique je veux dire. Avant, on pouvait dire : ce sont des exemples, Rousseau, Chateaubriand, Proust. Pourtant, coté cul, c’était le désert. Proust alla même jusqu’à maquiller ses amours homosexuelles en relations lambdas, hétéros-normées, hétéros-idéologiquement-dominante (travestissant ainsi Albert en Albertine). Il nous restait la correspondance, et l’on apprenait que Proust adorait se branler, qu’il passait des journées entières, assis, là, comme vous en ce moment devant votre écran, pour agiter son sexe et cracher. C’est vulgaire, je sais. Mais ce sont les mots. Alors…

Autrement on pouvait aller voir du coté du sadomasochisme, avec Pauline Réage et son Histoire d’O ou Bernard Noel et Le chateau de Cène, et puis c’était si beau, si bien écrit malgrès la saleté et les liquides seminaux, baroque même, spermatiques, foutreux, couillus, burnés, anals, je ne sais quoi, qu’on ne pouvait s’empecher d’aller plus loin, triolisme homosexuel et bisexuel, sadomasochisme psychologique chez Guibert et Les Chiens ou les années sidas, meutries, avec Dustan, Je sors ce soir, Dans ma chambre, Plus fort que moi, et Despentes aussi, Mordre au travers, Baise-moi, King-Kong Théorie, je ne m’arrête pas là, je dis encore Georges Bataille, l’inceste avec Ma mere, la nécrophilie avec Le bleu du ciel, le fétichisme avec Le mort, Histoire de l’oeil, ou l’hérésie total, quand Dieu est réincarné dans le corps d’une pute : Madame Edwarda.

Lire le sexe c’est se faire voyeuriste. L’esprit bande (puisque c’est vrai, la chair est faible)

Auto(porno)biographie

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