99 Francs (14€99) de Frédéric Beigbeder

Critique de le 24 janvier 2008

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (16 votes, moyenne: 3,75 / 5)
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Du livre au cinoche Roman

99.gifNe l’ayant lu que très tardivement, suite à la sortie du film, je suis assez mitigé par ce livre mais s’il fallait trancher, plutôt déçu par 99 francs (14€99).
Je ne suis nullement réticent au personnage de Frédéric Beigbeder et il m’avait d’ailleurs plutôt séduit avec son style assez direct et ses histoires fortement inspirés de sa vrai vie notamment dans « L’amour dure 3 ans » ou encore « nouvelles sous ecstazy ».
Mais la, je ne sais pas trop quoi en penser sinon que ça me fait penser à un Bret Easton Ellis mais en moins bien.
Peut-être est-ce du au sujet: Octave, un concepteur-rédacteur qui navigue et se fourvoie dans le milieu résolument superficiel et malsain de la publicité et à bout, fini par « péter un câble ».
On apprend  tout de même bon nombre de (mauvaises) choses probablement vrai sur ce milieu grâce à ce bouquin et il y a une certaine morale à cette histoire.
Disons un bon livre de transport en commun qui ne m’a pas vraiment donné envie d’aller voir l’adaptation cinématographique…

Détails sur 99 Francs (14€99) de Frédéric Beigbeder

Isbn : 2253164305

99 Francs (14€99) de Frédéric Beigbeder

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4 commentaires pour “99 Francs (14€99) de Frédéric Beigbeder”

  1. avatar vivi dit :

    J’ai voulu lire le livre en sachant qu’il allait être adapté au cinema; eh bien je n’ai pas été déçu: que ça soit par le livre ou par le film.

    Je conseille de faire les deux:lire le livre et voir le film

  2. avatar yohann-v dit :

    Du Bret Easton Ellis, en moins bien.
    C’est souvent ce que l’on pense en lisant Frédéric Beigbeder. Mais finalement pourquoi « en moins bien » ?
    Peut-être faudrait-il dire, du Bret Easton Ellis, en Français.
    ou encore, du Bret Easton Ellis, dix ans plus tard.

    Peu importe que ses livres fassent penser à ceux de Bret Easton Ellis, ou encore à ceux de Tom Wolfe; deux auteurs qui sont et resterons des références, le seul constat qui s’impose à moi lorsque je lis Beigbeder est « c’est divertissant ».
    De bons livres de transports en commun, ou de bons livres de plage, et finalement n’est ce pas là ce qui compte vraiment?

    Je pense sincèrement que ceux qui attaquent cet auteur en disant que ces livres ne sont que des torchons se trompent, puisque en achetant n’importe lequel de ses livres on met un pied dans la consommation de masse, avec tout ce que cela implique.

  3. avatar Hannah dit :

    J’ai lu 99 francs il y a bien (mon dieu cest loin) 7 ans (et je nai que 22 ans). Et je lai relu récemment avant la sortie du film. Je dirais très simplement que jai trouvé ce livre original dans le paysage français et beaucoup plus contraster que les Bret Easton Ellis, beaucoup plus terre à terre.Le film quand à lui fonctionne parfaitement avec le roman dans le sens où il ne l’adapte pas vraiment mais le complète. J’ai eu l’impression de capter un angle nouveau du roman tout en restant dans l’esprit. J’ai également lu la quasi totalité des livres de cet auteur dont le style ironique et grinçant m’avait attirer. J’étais étonné du tourbillon des mots, de leur danse, de leurs transformations, de leurs détournements dans « 99f » et « L’amour dure trois ans » ; les frasques narratives et les sujets hystériques de « Nouvelles sous ectasy » m’avaient emballée, « Dernier inventaire avant liquidation » m’a permis d’avoir une liste de livre à lire pour comparer mon avis avec le sien et je suis restée perchée aussi haut que le livre en finissant « Vacances dans le coma » (javoue ne plus me souvenir de « Mémoire d’un jeune homme dérangé » et je nai pas réussi à finir la discussion entre F.B. et monseigneur Di Falco). Grand spécialiste des calembours et autres figures de style ludiques F.B. me semble se complaire dans des références littéraires classiques et populaires qu’il réutilisent à longueur de roman. Je retrouve les mêmes références, les mêmes plaisanteries qui font rire une fois mais pas deux et comble du comble il fait de l’auto promotion dans ses bouquins. Ce constat, cette autosatisfaction et cette répétition m’ont paru de plus en plus pesantes. Je ne sais pas si cest volontaire, s’il ne fait pas confiance à la culture des lecteurs ou si au contraire cest sa culture qui est limitée ou stagnante. Quoiqu’il en soit, le style qui me plaisait tant sest fâné avec « Window on the world » et est mort avec « Confession d’un égoiste romantique » (je ne suis pas sure du titre d’un seul coup…) qui ressemble à un premier jet de manuscrit plutôt qu’à un livre proprement dit. Encore une fois il s’agit peut être d’un concept… j’en doute…sinon il faut revoir ça!

  4. avatar TheCafeBook dit :

    En recherchant des critiques sur 99F je suis tombé sur votre site (félicitations au passage!), je trouve personnellement que c’est un bon roman et qu’on y apprend beaucoup de choses sur le monde de la publicité…

    J’ai également rédigé une critique si cela vous intéresse :
    http://thecafebook.com/fr/bienvenue-dans-le-monde-de-la-pub-v-37.htm

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