Erik Orsenna et sa grammaire est une chanson douce, Les chevaliers du subjonctif et, La révolte des accents.

Critique de le 17 juin 2008

Je n‘ai pas aimé...Plutôt déçu...Intéressant...Très bon livre !A lire absolument ! (53 votes, moyenne: 2,96 / 5)
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Divers Jeunesse

Etrange manière d’attirer l’attention des petiots. C’est avec des histoires loufoques que la grammaire, la conjugaison et la syntaxe prennent vie et ont une signification mécaniquement inattendue. J’ai beaucoup apprécié La grammaire est une chanson douce et encore plus La révolte des accents. L’écriture prend vie et l’auteur semble la justifier pour nous en imprégner d’une manière fictive et attentionnée. Par contre, dans Les chevaliers du subjonctif, l’histoire est trop assommante et la valeur accordée au subjonctif est… bizzarement floue.

De mon côté, ayant quitté l’école maternelle et le collège, et sans contact avec les enfants, je n’ai pas assez de recul pour vous avouer si des jeunes personnes seraient en mesure de saisir les nuances que l’auteur a apportées au sein de cette trilogie.

Sujet au coeur de l’oeuvre et signature de l’auteur: l’amour.

Permettez moi de vous écrire un court passage qui m’a marquée et qui saura vous éclairer sur l’oeuvre:

« Peut être que j’aime trop la grammaire. Elle fait partie de moi, elle me donne la mesure, comme mon coeur; elle relie tous les morceaux de moi, comme mon sang ou mes muscles. La grammaire est comme ma vie (…) » – La révolte des accents.

Erik Orsenna et sa grammaire est une chanson douce, Les chevaliers du subjonctif et, La révolte des accents.

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Un commentaire pour “Erik Orsenna et sa grammaire est une chanson douce, Les chevaliers du subjonctif et, La révolte des accents.”

  1. avatar coudees franches dit :

    Il y a tromperie sur la marchandise ! Un livre de plus qui prétend s’adresser aux enfants et émane en réalité d’un cénacle rive-gauche, qui s’adresse à ses pairs et enrobe son propos d’angélisme. Qui peut croire encore que ceux qu’ils appelaient naguère « ces chères têtes blondes » peuvent, dans leur majorité, être fascinés, voire amoureux de la grammaire française alors qu’elle ne leur a jamais été présentée ?

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