Le Rouge et le Noir de Stendhal.

Incommensurable classique français qui a fait l’objet de plusieurs adaptations cinématographiques.

Au-delà de sa renommée, son parcours est semé d’embûches. 1830 est placé plus loin qu’il n’y parait et sa sémantique n’est pas toujours accessible.. Au point que ces pages n’ont pas toujours été parcourues par la génération Tchernobyl. La première page décourage aisément. On pourrait croire que l’écho d’un tel succès vaut l’effort, la persévérance, une motivation.. quoique dépassée.

Le Rouge et le Noir détient, à tort, la phrase synthétique de l' »amour impossible »… Oui mais peut être pas rien que cela.

Julien Sorel m’est apparu antipathique par sa prétention hors normes. Néanmoins, il est vrai qu’il évolue dans un décor où il n’est pas aisé d’avancer.. ou de reculer. Les apparences comptent, les milieux sociaux ont une importance déterminante dans la vie de tous les jours. Les a priori règnent et les magouillent perdurent. L’enjeu shakespearien est de mise, le contexte s’en inspire.

Finalement, le Rouge et le Noir dépeint la société telle qu’elle fut, est, sera et restera.

Nous sommes vite dégoutés de l’humanité. Au regard de la stagnation sociale, de notre non évolution, finalement, ce roman se comprend vite à la lumière de nos difficultés quotidiennes mais c’est joliment dit et décrit.

La niaiserie féminine m’a le plus interloquée et déçue pourtant, ce n’est pas si éloigné de la réalité.

A lire pour la curiosité littéraire, peu par intérêt.

Ceux qui sont éclairés par l’environnement historique de la Révolution et de 1830 n’en seront que ravis.

Le Rouge et le Noir de Stendhal.

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